Si l'uranium appauvri provenant de l'impact d'un pénétrateur de 4.85 kg (dont on suppose qu'il est volatilisé à 50%) est dispersé uniformément dans un rayon de 10 m du point d'impact, et pénètre le sol sur une profondeur de 10cm, il conduira au départ à une concentration d'approximativement 96 mg/kg. Cette teneur est supérieure à celle que l'on trouve en moyenne dans les sols naturels (de l'ordre de 2 mg/kg), mais peut se rencontrer dans certains sols, par exemple dans les poussières de la région d'Amman, en Jordanie.[3]
Les anomalies de concentration en uranium ne sont perceptibles que lorsque le métal est faiblement dispersé. Un volume de sol naturel dans un rayon de 20m et sur une profondeur de 80 cm (toujours à raison d'une moyenne de l'ordre de 2g/t) contient en moyenne une masse de 4 kg d'uranium, ce qui est l'ordre de grandeur typique d'une munition militaire : à ces niveaux de dilution, il ne peut plus y avoir de pollution au sens technique du terme, du fait que l'écosystème reste dans les limites de variation d'un mode de fonctionnement normal.
Les études disponibles suggèrent qu'il faut une durée de l'ordre de 100 à 1000 ans pour que les munitions ou les blindages en uranium appauvri se dégradent et soient dispersés chimiquement.
Les anomalies de concentration en uranium ne sont perceptibles que lorsque le métal est faiblement dispersé. Un volume de sol naturel dans un rayon de 20m et sur une profondeur de 80 cm (toujours à raison d'une moyenne de l'ordre de 2g/t) contient en moyenne une masse de 4 kg d'uranium, ce qui est l'ordre de grandeur typique d'une munition militaire : à ces niveaux de dilution, il ne peut plus y avoir de pollution au sens technique du terme, du fait que l'écosystème reste dans les limites de variation d'un mode de fonctionnement normal.
Les études disponibles suggèrent qu'il faut une durée de l'ordre de 100 à 1000 ans pour que les munitions ou les blindages en uranium appauvri se dégradent et soient dispersés chimiquement.
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